jeudi 30 janvier 2014

un spécial "killeuse" - Stevie Wonder - Happy Birthday



Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma super copine !
Alors je ne pouvais pas manquer ce moment : 40 milles gros bisous de nous tous à partager avec ceux qui t'entourent !

BONNE SOIREE MA JOLIE !

Renaud-Morgane de toi



J'ai entendu que Renaud allait sortir un nouvel album : j'ai hâte !!
Une petite chanson pour tous les papas qui ont une petite princesse...moi je te ferai bien un petit frangin mais papa y veut pas ! y m'a dit : il y a un moment où il faut s'arrêter ! bon bah...OK ! De toute façon j'ai pas le choix...par contre, je crois que je vais quand même me faire une petite bande dessinée sur la peau.

Bonne soirée.

mercredi 29 janvier 2014

Un diner comme chez ma mémée

Ce soir, c'était boeuf bourguignon...
...alors...bah du boeuf pour bourguignon, du beurre, de l'huile, 100 g de lardons, 2 oignons, 3 carottes, 2 c à s de farine, 1/2 litre de vin rouge, sel, poivre, thym et laurier du jardin.

Dans une cocotte, faire revenir dans le beurre et l'huile les lardons, les morceaux de viande puis les oignons et les carottes coupées en rondelle.


Attendre que le tout soit bien coloré puis saupoudrer de farine, mélanger et ajouter le vin. Ajouter le thym, le laurier, saler, poivrer. J'ai ajouté un peu d'eau pour que ce soit moins fort pour les enfants et faire cuire à couvert, à feu doux pendant 2 à 3 h.
J'ai servi avec des pommes de terre vapeur.


Aujourd'hui, dans la maison, ça sentait bon la cuisine de ma grand-mère. Enfant, elle avait été placée dans une famille bourgeoise où elle aidait le cordon-bleu. J'aimais passer du temps avec elle, dans sa petite cuisine sans confort et elle m'a transmis ce qu'elle savait, comme elle l'a fait avec ses enfants (garçons y compris).
Elle nous a donné les bases, après elle faisait avec ce qu'il y avait dans les placards et le frigo. Avec ses petits revenus et ses 8 pitchounes, c'était parfois pas grand chose mais il y avait toujours à manger et c'était bon ! J'avais le droit d'éplucher les légumes, de goûter les sauces pour ajuster l'assaisonnement et d'écouter...j'adore quand je retrouve des saveurs d'enfance...
...il ne manquait que la tasse de café, la clope qui se consume dans le cendrier et la partie de crapette en attente sur la toile cirée de la cuisine...heureux souvenirs.

Un bracelet pour ma fille


Une épingle à nourrice, du fil à broder (récupéré chez maman). Je sais faire des noeuds et les tresses...c'est parti !
Ça me rappelle le temps où j'étais au collège : j'en faisais pour les copines...


Je sais ce que va me dire mon homme : t'avais pas autre chose à faire?...bah..oui.
Aller porter le chat chez le véto...passer à la banque...aller au service jeunesse payer la cantine et le périscolaire...laver le linge...faire le repas de ce soir...C'EST FAIT...et le repassage? pas envie...donc...bracelet ! NA !
Tiens j'en commence un pour moi...

Résiste - France Gall



J'ai été bercée par Michel Berger, France Gall, Johnny Hallyday, Daniel Balavoine, Véronique Sanson... Je ne les écoute pas assez souvent. J'aime beaucoup les textes de Michel B. En voici un que j'adore...envie de le partager.

Bonne journée.

Iala va mieux


Je suis contente, Iala va mieux. Voilà une semaine qu'elle était malade : après l'hypothermie, les problèmes gastriques. Comme elle ne pouvait plus s'alimenter, elle était vraiment très mal.
Merci à Dada d'avoir pris soin d'elle et de nous avoir donné des news, dimanche, quand nous étions chez Mickey.
La voilà de nouveau avec ses yeux pétillants. J'ai manqué de la coincer dans un placard hier matin et elle recommence à attaquer les bonsaïs de Pat. Ça c'est moins drôle mais c'est signe qu'elle va mieux...sacrée mémère ! Ce matin, le véto a enlevé ses fils encore quelques jours et tu pourras explorer le jardin!!

Ça y est la boîte de Lucie est parterre, mademoiselle joue avec les crayons...les bêtises recommencent...je crois qu'on va me ré entendre...Iala descend ! Iala arrête !

Gerald de Palmas: J'en rêve encore



J'aime beaucoup Gérald de Palmas. J'aime sa musique et ses textes me parlent.
Je sais que je vous embête : "oh ! encore Gérald de Palmas !!"
Bah oui c'est comme ça !
Cette chanson, extrait de son album "marcher dans le sable", je la ressens au plus profond de moi.
Lui l'a écrite suite à une rupture amoureuse, moi je l'ai vécu suite à une rupture brutale dans mon coeur, il y a 9 ans 1/2. Ce jour là, ma vie s'est écroulée, elle s'est arrêtée brusquement et elle ne sera jamais plus comme avant.
Le temps a passé, la vie a repris mais j'en rêve encore, ton absence qui me mord, oui...j'en crève encore.
Je ne vous énerverai pas moins avec mes chansons mais au moins maintenant, vous saurez pourquoi !

lundi 27 janvier 2014

Ma journée : un vrai sketch !!

Il faut dire que depuis quelques jours, je n'ai pas mon compte de sommeil et comme je suis une vraie marmotte et bien...il en manque !
Ce matin, j'ai eu un peu de mal à me lever...la voix de mon chéri m'a extirpé de ma rêverie : "Faut pas traîner, il faut porter la voiture chez le garagiste !"
Et non! j'avais oublié !!
Donc péniblement, je me lève, prends mon petit déj et fonce à la douche. Jeans t-shirt : ça fera l'affaire.
Comme je n'ai pas été assez vite, mon chéri me dit :"je vais conduire Lucie au périscolaire" et au retour : "Je descends la voiture chez le garagiste, rejoins moi avec la C3."
"oui, oui." Les gars partent au collège et au lycée et là...mes clefs sont pas sur la porte, je cherche dans mon sac...merde...elles sont où? c'est tellement le bordel, je vide mon sac...merde elles sont restées dans ma voiture, qui est...au garage !
J'appelle Pat qui me dit : "bah viens me chercher et on retournera fermer la maison après !"
Donc me voilà en route, je récupère mon homme et on remonte fermer...on repart pour le boulot et on se met d'accord pour le retour. Changement de programme, il ne peut pas partir à 16h donc je viendrai le reprendre vers 17h30. Et là il me dit : "mince, j'ai pas mes clefs de maison ! elle sont restées dans mon blouson !" Grrr...tu pouvais pas le dire plus tôt j'aurai fermé avec toute à l'heure !!
Au boulot, demandes exotiques et galères...ouais mais je suis payée pour ça donc je règle mes moutons à 5 pattes et voilà 16h...mince faut que j'aille chercher la petite ! J'arrive au parking et je débadge : il est 16h10 !
Je démarre la voiture...bip...bip...bip...voyant qui s'allume...merde...j'arrive difficilement à l'entrée...elle avance pas !
Passée la barrière, je coupe le moteur, je rallume : même chose...je ne peux pas dépasser le 20 km/h !
Et bien je suis pas arrivée..et re-merde !! je mets la voiture sur le bas côté, j'appelle Pat. Quelle idée à la con :  je l'ai dérangé, il est pas mécano...ok...je me débrouille...je me vois appeler l'école, la prof de danse : "voilà je suis partie ce matin avec une voiture et je répare en trottinette donc mettez Lucie au périscolaire et j'arrive dans...une année lumière!!"
Tant pis j'essaie encore une fois : je coupe, je rallume, j'accélère un bon coup...ouf ça fonctionne.
Et bien ne cale pas ma mémère. Je suis arrivée à l'école juste à temps. Goûter vite fait, on n'oublie pas le sac et à la danse. Un peu en retard, Lucie se dépêche et...se prend le pied dans la ceinture, la voilà qui manque de s'étaler et de se ratatiner sur le mur...plus de peur que de mal, voilà la petite au sport! Je retourne chercher mon homme à l'usine.
Je viens pour l'appeler pour lui dire qu'il se prépare...non...j'ai laissé mon tél en charge à la maison...c'est pas vrai...quand ça veut pas...ça veut pas !
Je remonte à la maison, j'appelle, je repars sur la zone, je récupère Pat et on retourne chez le garagiste récupérer ma voiture..et déposer la sienne ! Et me voilà en route pour récupérer Lucie à 18h !
J'ai au moins récupéré ma voiture qui fonctionne parfaitement ! Enfin j'espère...la journée n'est pas terminée j'ai danse à 21h.
Ah ! il y a des jours où on devrait rester au lit !

Christophe Maé - Dingue, Dingue, Dingue



Le temps est tristounet alors un peu de folie ça fait pas de mal...je trouve le clip carrément rigolo...même si je ne suis pas d'accord avec ce qu'il dit. Faut pas faire de promesse à la con, du style : on ira tout les dimanches à la mer ou je ne verrai plus les potes que t'aimes pas...tu m'aimes comme je suis et puis c'est tout! Faut parfois faire des concessions mais pas se faire emprisonner...

dimanche 26 janvier 2014

Zaz - Toujours



Après le conte, envie de partager encore une petite de Zaz que j'aime beaucoup.
"Je serai toujours la môme des chemins, la meilleure copine des lapins, la petit fille des herbes folles qui se casse la gueule et qui rigole..."
Pour la petite histoire, un jour où je devais attendre une correspondance à Paris,  il me suis réfugiée dans un cimetière (il n'y avait pas de parc dans les environs!). C'est la seule chose que j'ai trouvé pour calmer mon angoisse. ça paraîtra bizarre à certain mais j'avais besoin de retrouver un peu d'air, les arbres, les oiseaux et un peu de calme, pour fuir la folie de la circulation et ce flot incessant de gens qui tracent sans regarder, sans voir ce qui les entoure. C'est affolant et flippant, je trouve. En tout cas, moi, ça m'a donné le vertige. En y repensant, je trouve ma réaction un peu space mais quand j'écoute cette chanson, je me sens un peu moins zinzin...

La princesse au pied léger

Ce conte est issu de la mythologie grecque

Atalante était une vraie sauvageonne. Elle n'aimait qu'une chose : courir les bois. chaque matin, dès l'aube, vêtue d'une courte tunique et les cheveux au vent, elle sortait furtivement du palais pour aller danser pieds nus dans la rosée, avec les cerfs, les biches et les lapins. Tout le jour, elle vagabondait sous les ombrages, se nourrissant de baies, buvant l'eau des sources et parlant aux oiseaux. Car, à force de les fréquenter, elle avait appris le langage des bêtes, dont elle préférait la compagnie à celle de ses semblables.

Elle ne rentrait chez elle qu'au crépuscule - et encore, pas toujours.
Quand la nuit était belle, elle aimait mieux dormir sous les étoiles que dans son lit à baldaquin...
Ce comportement tracassait son père, le roi Iasos, dont elle était la fille unique.

-Quand te décideras-tu à devenir raisonnable ? lui demandait-il souvent.
-Jamais! répondit-elle en riant.
-Tu as dix-huit ans, insistait le roi. il faut que tu te maries, et que tu aies des enfants.
-Me laisser emprisonner par les bras d'un homme? Plutôt mourir !
-Qui, alors, me succédera sur le trône, quand je serai trop vieux pour régner?
La princesse haussait les épaules.
-Ne compte pas sur moi pour te donner un héritier, car je n'aurai jamais qu'un seul amour : la liberté.

Or, un jour qu'elle causait avec un vieux hibou, assise à la fourche d'une branche, un prince vint à passer. il se nommait Hippomène et, sitôt qu'il la vit, il en tomba amoureux.

-Soyez ma femme! s'écria-t-il, en se jetant à ses genoux.
Bien entendu, Atalante refusa.
Mais Hippomène était têtu. il s'en fut demander sa main au roi Iasos.
-Essayer de la conquérir, lui conseilla ce dernier. Si vous y parvenez, je serai le plus heureux des hommes.
Le prince fit de son mieux - sans le moindre succès.
Offrait-il un bouquet à la princesse? elle le repoussait :
-Les fleurs sont faites pour vivre dans la nature, pas dans un vase !
L'invitait-il à une partie de chasse?
-Tuer mes amis les animaux? protestait-elle avec indignation. Avez-vous perdu l'esprit?
Proposait-il d'organiser un bal en son honneur?
-Me voyez-vous piétiner comme une sotte au milieu de cette foule stupide? s'esclaffait-elle

Bref, le pauvre Hippomène se faisait rabrouer sans cesse. Mais comme, malgré tout, il s'obstinait, Atalante finit par lui dire :
-Je vous épouserai si vous me battez à la course. Dans le cas contraire, vous disparaîtrez de ma vie à jamais.
C'était, pensait-elle, le meilleur moyen de se débarrasser de lui : accoutumée depuis son plus jeune âge à suivre le gibier dans sa fuite, elle était plus rapide que le vent. Le prince, en revanche, manquait d'entraînement...
Cependant, il releva le défi. non qu'il se croie capable de courir plus vite qu'elle, mais il avait un plan...
L'épreuve fût fixée au lendemain matin. Les deux concurrents devaient parcourir plusieurs kilomètres dans la campagne, avant de revenir à leur point de départ où les attendait une foule nombreuse.
Dès les premiers cent mètres, Atalante distança sans difficulté son adversaire.
Ce qu'elle ignorait, c'est qu'il avait posté des domestiques le long du parcours, avec mission de la ralentir.
Et de quelle manière?

En jouant sur sa gourmandise, tout simplement. Car - j'ai omis de vous le signaler- Atalante adorait les fruits. les pommes, en particulier...
Dès qu'elle fut en vue, le premier domestique, discrètement, posa une grosse pomme rouge au milieu du chemin. Comme prévu, la princesse ne put résister à la tentation : elle s'arrêta, la ramassa et la croqua à belles dents, avant de poursuivre sa route.
Quelques mètres plus loin, une magnifique pomme verte l'attendait. Plus loin encore, une jaune, et ainsi de suite...
Chaque fois, Atalante s'arrêtait, ramassait le fruit et le mangeait, ce qui donna au prince le temps de la rejoindre, puis de la dépasser. De sorte qu'il franchit avant elle la ligne d'arrivée.
Sa victoire fut saluée par une ovation générale.
-Dans mes bras, mon gendre! s'exclama le roi, tout content.
Puis, se tournant vers la perdante :
-Embrasse ton futur époux ! ordonna-t-il.
A ces mots, Atalante éclata en sanglots.
-Artémis, cria-t-elle, en levant vers le ciel ses yeux noyés de pleurs, viens à mon secours! Toi qui, comme moi, as préféré les grands espaces à la promiscuité du lit conjugal, empêche que l'on m'enchaîne dans les liens du mariage !
Touchée par sa prière, la déesse la changea en biche. Ainsi, jusqu'à la fin de ses jours, Atalante put courir les bois, sans qu'aucun homme cherche à la capturer.
Sauf les chasseurs, bien sûr !
Bonne nuit !

Le cirque du soleil - Le voyage imaginaire

Hier soir, nous avons passé une excellente soirée : spaghettis carbonara devant le cirque du soleil.


Nous avons été propulsés dans un monde imaginaire où les artistes défient les 4 éléments : l'eau, la terre, le feu et évidemment les airs.
Univers étranges où les décors, les maquillages et les costumes sont remarquables, tout comme les prouesses techniques et physiques des artistes. C'est une très belle histoire d'amour et le tableau final est magnifique : émotions, légèreté et osmose des corps...excellent!
Patrick était content de voir ce spectacle qu'il a raté de peu quand il a joué à Las Vegas.

Merci à Aurélie et Éric de nous avoir offert ce moment magique.  

samedi 25 janvier 2014

Vive les ados !

Fiston va à une soirée. Alors maman lui dit : "tu n'y vas pas les mains vides. Demande à ton copain ce que tu peux amener !"
" Bah ! je sais pas ! un truc à boire ! les autres ils apportent des pizzas."
"Et bien tu n'as qu'à apporter le dessert."
"Ah oui, c'est cool."
"Je ne vais pas te donner un billet pour aller chez le boulanger, tiens voilà la recette, tu n'as qu'à faire des cookies."
Voilà les ingrédients (ça c'est juste pour qu'il ne me désaille pas mes placards !) et débrouille toi !
C'est cool les ados, il suffit juste de les diriger un peu. Et voilà mon Maxoo dans la cuisine. Besoin d'un ou deux conseils et voilà le résultat :

Et là,  maman bougonne : "qui a mélangé le linge sec avec le linge humide qui sortait du sèche linge ?"
Maxoo : "ba c'est pas moi, le linge il était sec !"
"Bah non, tu étais pressé de mettre ton linge à sécher donc tu as viré le mien qui n'était pas terminé..."

Et oui il lave aussi son linge tout seul. Comme il le laisse traîner dans sa chambre, je ne le lave pas et comme monsieur se réveille au dernier moment : " maman t'as lavé mon jean ?" et bien je lui ai montré comment trier son linge et se servir de la machine !!
C'est cool les ados...
...surtout quand ils ont des copines !! C'est comme une baguette magique.
Avant je râlais tous les jours pour qu'ils se lavent et rangent leur chambre, maintenant ils passent 1h dans la salle de bain et les chambres : c'est pas mal !
Si j'avais su, je n'aurai pas crié toutes ces années !!

En tout cas pour avoir mélangé le linge mouillé avec le sec et bien...ça fera un cookie ! Na!
ils sont excellents !
En plus comme il est comme sa maman : il cuisine en écoutant de la sic donc merci mon Maxoo de m'avoir fait découvrir Danakil.
Ils sont bien nos ados !

Petite soirée sympa

Hier, il n'y avait pas de self. Alors, avec mes petits "killers", on s'est improvisé une petite soirée : petit apéro tranquilou, poulet yassa et fondant aux poires...



et ensuite...petit tarot. Yes !

Nous étions tous un peu cuit de notre semaine mais cela nous a pas empêché de passer un bon moment.
Très sympa.
A quand la prochaine ? Je commence à progresser, faudrait pas que je perde la main...

Youssou N'Dour - 7 Seconds ft. Neneh Cherry



Je continue sur ma lancée : chanson de Youssou N'Dour, auteur-compositeur, interprète et musicien sénégalais, en duo avec Neneh Cherry. Le clip a été tourné à New York.
Youssou N'dour est également le compositeur de la musique du film "Kirikou et la sorcière".

J'ai assisté à l'un de ses concerts, il y a quelques années. C'était tout simplement haut en couleurs, joyeux et très rythmé. Très bon souvenir.

Que votre journée soit ensoleillée.

Poulet Yassa

Après le conte Wolof...cuisine sénégalaise. Je cherchais quoi faire à mes amis vendredi soir, ce sera poulet yassa à ma façon.
J'ai ultilisé : 10 cuisses de poulet, 3 citrons verts, 3 citrons jaunes, 6 oignons, 2 feuilles de laurier, 3  kubors, huile d'arachide, vinaigre d'alcool blanc, 2 piments oiseau, un mélange de poivre en grains (rapporter de Guadeloupe).

2 heures avant mettre le poulet à mariner (le mieux c'est de le faire la veille). J'ai retiré la peau pour que ce soit moins gras. Versez dans un saladier un verre de vinaigre et une poignée de gros sel et frottez les morceaux de poulet pour enlever leurs impuretés. Remettre dans un saladier.
Dans un mortier, préparez le nokos : pilez 1 cube de bouillon, les piments et le poivre en grains. (normalement vous pouvez ajouter de l'ail)

Faites des entailles dans les morceaux de poulet et insérez-y la farce (que vous ne mangerez pas, à moins d'être habitué à manger du piment). Je n'en ai pas mis pour les enfants. Remettre dans le saladier.
Versez le jus de citron, 2 cuillères d'huile et 1 cube de bouillon, effrité.
Emincez les oignons et les mettre dans un récipient. Versez dessus 1 c à soupe de vinaigre, ajoutez un cube de bouillon effrité et mélangez.
Mettre les oignons avec le poulet et mélanger pour qu'il s'imprègne bien de la marinade. Couvrez et laisser mariner au réfrigérateur au moins 2 heures, au mieux une nuit.

Allumez le four en position grill.
Egouttez le poulet et réservez la marinade et les oignons. Mettez le poulet sur le grill du four. Faites-les bien cuire pendant environ 30 minutes en les retournant sur toutes les faces.

Pendant ce temps, égouttez les oignons et réservez la marinade. dans une marmite, faites chauffer l'huile. Lorsqu'elle est bien chaude, mettez-y les oignons à dorer à feu moyen pendant 10/15 min. Ajoutez alors la marinade, les feuilles de laurier et un verre d'eau.
Couvrez et faites cuire environ 20 min à feu moyen.
Déposez enfin le poulet grillé dans la marmite. Faites cuire environ 15 min.
Servir avec du riz blanc.
Bon appétit !

mercredi 22 janvier 2014

Madiodio et le lion


Pour comprendre la souffrance des hommes. Conte wolof (Sénégal)

Il y a longtemps, très longtemps, dans le Djéri, une région du nord du Sénégal, vivait un homme que l’on appelait Madiodio. Il était considéré comme le plus illustre de tous les chasseurs du pays. Madiodio était également un excellent guérisseur. Il comprenait le langage des animaux et était capable de s’entretenir avec les esprits de la forêt.
Un soir, il rencontra un lion blessé qui était couché dans un buisson et souffrait atrocement.
Madiodio s’approcha et remarqua une grosse épine enfoncée dans la patte de l’animal. Il l’enleva et, à partir d’écorce de tamarinier, prépara une poudre qu’il disposa sur la plaie. 
Puis il lui donna de l’eau et un peu de viande. Après les soins, Madiodio partit en promettant au lion de revenir le soigner.
Le lendemain, le chasseur constata l’efficacité du remède, car le lion ne souffrait plus. Il pouvait même se déplacer en boitant.
A partir de ce moment-là, une grande amitié naquit entre eux. Il se voyaient tous les jours et partageaient le butin de leur chasse.
Le lion était plus fort, il ramenait plus de proies pendant que le chasseur peinait souvent à trouver du gibier. Madiodio, par fierté, cachait se déception devant le talent du lion. Ce dernier avait remarqué la tristesse qui envahissait le visage du chasseur après chaque repas.

Un jour, le lion lui demanda :
-Cher ami, quelle est la cause de ta tristesse ?
Madiodio lui répondit :
-Tous les hommes sont tristes, je ne suis pas le seul. Les êtres humains vivent avec la souffrance. En revanche, toi, le lion, roi de la savane et de la forêt, tu ne peux pas ressentir ce que nous ressentons.
Le lion demanda :
-Peux-tu me décrire la souffrance à laquelle tu fais allusion ?
-Tu ne peux pas comprendre, répondit le chasseur.
-Alors, je ne saurai jamais ce que tu ressens, mon ami, déclara le lion.

Ce dialogue dura plusieurs mois sans que le lion puisse avoir la moindre explication sur la nature de la souffrance humaine. C’est ainsi que le roi de la forêt et de la savane décida de se rendre chez les êtres humains pour observer leur vie quotidienne.

Après une longue marche, le lion arriva enfin aux abords d’un village. Il vit des enfants qui s’amusaient. Des vieillards, assis sous un grand baobab, discutaient paisiblement. Des femmes riaient et vaquaient à leurs occupations. 
Plus loin, de jeunes musiciens travaillaient leurs instruments. Des jeunes filles chantaient et dansaient au son des percussions. Le lion observa longuement ce spectacle.

Lorsqu’il retrouva son ami chasseur, le lion lui certifia :
-Tes semblables ne connaissent pas la souffrance. Je les ai vus au village, ils n’ont aucun souci. Ils sont plus heureux que nous, les animaux. Je n’ai relevé aucune tristesse sur leur visage. Cher ami, je veux connaître le sens de la souffrance. Il faut que tu m’expliques si tu tiens vraiment à notre amitié.
Madiodio lui répondit :
-Procure-moi du gibier pendant une semaine. Je m’engage à te donner une réponse à tes interrogations.

Motivé par le désir de connaître enfin le secret de la douleur des hommes, le lion accepta la proposition de son compagnon. Il disparut dans la nature à la rechercher de gibier.

Quelques heures plus tard, le lion jeta devant le chasseur des antilopes, des gazelles et des biches.
Émerveillé devant ce butin, Madiodio déclara au lion :
-Ta soif de connaissance sera bientôt satisfaite.

Le jour venu, le chasseur se présenta devant le lion avec une énorme cloche. 
Stupéfait, le lion écarquilla les yeux, secoua sa crinière et grogna :
-C’est cela que tu appelles la souffrance ?

-Oui, répondit le chasseur, et il attacha la cloche au cou du lion.

Le lion de fit aucun commentaire, il trouvait même cela assez amusant.
Comment une simple cloche pouvait-elle symboliser la souffrance humaine?
Il se demandait si le chasseur ne s'était pas moqué de lui.
Madiodio s'en alla en lui conseillant d'attendre et de voir.

Au bout d'une journée, le tintement de la cloche commençait à agacer fortement le lion.

Le soir venu, il voulut se débarrasser de l'objet, mais impossible de l'enlever.
Il sauta à gauche, à droite, secoua la tête plusieurs fois, se roula par terre. En vain. Il se jeta contre un arbre pour briser la cloche...qui resta solidement accrochée à son cou. Il était en sang.

Le lendemain, il voulut se procurer une proie pour son repas mais aucun animal ne se laissa approcher. Le bruit de la cloche les faisait fuir. Ce tintement l'accompagnait dans tous ses déplacements. La douleur l'empêchait de se lancer à la poursuite des antilopes et des gazelles.

Toute la journée, le lion ne dénicha rien à se mettre sous la dent. le roi des animaux ne pouvait pas se contenter de manger les rats et les porcs-épics qui passaient devant lui.

Cette situation devenait insupportable. le lion avait faim, il ne tenait plus debout.
Il pensait à sa mort lorsque son ami le chasseur se présenta.
Le lion, d'une petite voix, supplia son ami de lui ôter cette maudite cloche.
Madiodio libéra le lion. il lui donna à boire et à manger. Puis il soigna ses blessures.

Quand le lion eut retrouvé un peu de force, le chasseur lui demanda :
- Comprends-tu maintenant le sens de la souffrance ?
- C'est cet objet métallique qui en est la cause, cria le lion.
- Non, répondit Madiodio, c'est l'ennui que tu as ressenti. Au début, cette cloche était amusante. Mais, par la suite, tu n'as pas pu t'en débarrasser, pourtant elle te gênait. Tu t'es trouvé dans l'incapacité de subvenir à tes propres besoins. Enfin, tu as pris conscience de ton impuissance et de ta responsabilité face à la situation. Voilà les raisons de la souffrance des êtres humains. Enfin, ils sont conscients du mal qu'ils perpétuent mais ils ne peuvent pas s'empêcher de le commettre. 



Mon conte est fini. je le dépose sous l'arbre à palabres, en attendant qu'une oreille puisse le faire voyager 

Rencontre avec des hommes libres

Hier soir, petite soirée tranquille. Repas simple mais sympathique : faux filet, pommes de terre sautées.

J'ai regardé une émission que j'aime bien : Rendez-vous en terre inconnue. Frédéric Lopez emmenait Mélissa Theuriau, ex-présentatrice de Zone interdite, à l'extrême nord de la Tanzanie, chez les Massaïs.

J'aime bien le concept de cette émission, partir pour une destination inconnue et rencontrer des hommes libres à l'autre bout de la planète. Se retrouver sans notre confort moderne et nos objets, parfois inutiles, chez des hommes qui ont choisis de vivre au rythme du soleil et des saisons dans le respect de leur environnement et de leurs traditions. Les paysages sont magnifiques et époustouflants. Les individus sont étonnants, accueillants, vrais. Une vraie richesse. ça fait du bien. Je tenterais bien l'expérience.

Cette émission, m'a rappelé un livre que j'ai lu il y a bien longtemps : "Rencontre avec des hommes libres" de Stéphane Peyron. Il l'a écrit après 10 années pendant lesquelles il a parcouru la planète.
Il est paru en 2000 et il retrace, entre autre,  ses rencontres avec les Ladakhis du Cachemire, les Unas de Papouasie, les Vezos de Madagascar, les Zanskaris d'Himalaya,les Hadzabés et les Massaïs de Tanzanie.
 "Quelques rencontres pour comprendre  qu'un chasseur hadzabé vivant presque nu dans la savane ne refuse pas pour autant le monde moderne, pas plus qu'il n'abandonne le sien lorsqu'il adopte short, T-shirt et baskets pour séjourner en ville. Un Massaï parti étudier l'anglais reste un Massaï, un Papou emmenant un groupe de touristes reste un papou.
Pour eux, l'important est de conserver l'ivresse de leur identité première et leurs traditions, à l'occasion d'une simple fête ou aujourd'hui encore, dans le quotidien en prenant le temps de regarder, d'écouter et de sentir la nature, comme au premier matin du monde."

Stéphane, frère de Bruno et Loick Peyron, célèbres navigateurs, continue aujourd'hui ces rencontres à travers le monde. Il vient d'achever sa dernière expédition au Groenland. Si vous voulez découvrir les images magnifiques de ce voyageur passionné, je vous invite à consulter son site : www.stephanepeyron.com

dimanche 19 janvier 2014

Week-end surprise !

ça faisait longtemps que je n'avais pas organisé un petit week-end surprise à mes loulous.
J'y pensais depuis une dizaine de jours et jeudi, hop, je me suis lancée.
Donc départ samedi matin pour une destination secrète. 2 heures de route, les garçons ont deviné mais gardent le secret pour leur petite soeur.
Nous avons donc découvert l'endroit où nous allions passer la nuit, les pass en poche, après quelques minutes de voiture, nous sommes arrivés...

...chez Mickey !
 
Nous voilà projetés dans un univers fantastique et magique. Un peu d'aventure pour les garçons, un peu de féerie pour Lucie.
"merci maman, c'est le paradis" m'a dit Lucie.

Alors les enfants, prêts à affronter Zorg ? En route les rangers de l'espace. Dans l'infini et au delà....

Pulvérisés les méchants! Trop forts les loulous !

Allez, on change d'univers ? Discoveryland et SpaceMountain pour les garçons, Fantasyland : les chevaux de Mary Poppins et Dumbo pour les filles !
Ensuite nous voilà propulsés dans Adventureland, chez les Pirates...

Petite déception : après 15 min d'attente, nous voilà prêts à embarquer avec Jack Sparrow et nous avons été évacués...nif nif. 
Un fish and chips nous réconfortera et nous pourrons assister à la jolie Parade. Ils sont tous là, Cendrillon, la belle au bois dormant, la reine des neiges, Marry Poppins, Peter Pan, Balou, Winnie, le roi lion et Mickey...ou lala...


 Le soleil se couche, c'est aussi très beau le soir.

La journée a été bien remplie. C'est avec des étoiles pleins les mirettes que nous rentrons chez Davy Crockett Ranch.

Un petit apéro en compagnie d'une jolie princesse, un bon dîner, un peu de poussière de fée et hop au dodo. Demain une belle journée nous attend chez Disney Studio.

Dimanche matin, pour une fois, tout le monde est motivé pour se réveiller tôt. Les garçons sont contents, nous pouvons accéder au parc dès 8 h...ce qui veut dire moins d'attente. Donc on remballe nos affaires et direction Space Mountain ! Et oui maman ne l'a pas fait hier. A 9h du matin, ça secoue un peu et je peux vous dire que le petit déj...mmm...c'est un peu juste pour moi !
Puis, direction Disney studios : Rock'n'Roller avec Aerosmith et Crush's Coaster pour les garçons, les Tapis volants, Stich's live et les effets spéciaux d'Armageddon pour les filles. Beaucoup de sensation, un peu de frayeur, c'est super !

 Ensuite, nous nous retrouvons tous pour Moteurs Actions. Toute une équipe va nous dévoiler les secrets des cascades pour les films d'action.




Remarquable !

Il est temps de rentrer...au revoir Mickey !
Nous avons passé un excellent week-end ! Nous sommes tous un peu fatigués mais tellement contents d'avoir passé du temps tout les 5 !

Un grand merci à maman et à David, sans qui, nous n'aurions pas pu vivre cette aventure.
Merci d'avoir pris soin de Iala.